Quelle pompe pour hydroponie ?

La culture hors-sol en particulier la culture hydroponique a le vent en poupe depuis quelques années. Cette forme de culture présente de nombreux avantages dont l’optimisation de l’espace cultivable. Cependant, on la retrouve sous deux différentes formes : la culture hydroponique passive et celle active. La culture hydroponique passive n’a nullement besoin de l’électricité, mais fonctionne simplement par absorption par capillarité afin de remonter la solution nutritive aux racines. Par contre, la culture hydroponique active se sert de l’électricité grâce à une pompe à eau électrique pour irriguer la culture. C’est pourquoi si vous faites l’option de ce type de culture, vous devez veiller à bien choisir votre pompe pour hydroponie afin de maximiser votre récolte.

Le choix d’un système automatisé

L’hydroponie est une culture très rentable, mais qui demande une grande attention. C’est pourquoi avant de vous lancer vous devez bien déterminer vos besoins tout en prenant en compte l’espace cultivable. Cela vous aide à mieux assurer la distribution de la solution nutritive à base d’eau nécessaire pour chaque plante. Le système automatisé permet de réduire l’effort physique lors de l’arrosage et permet également d’éviter les problèmes de nuisibilité et d’infestation de la culture. C’est justement pour cette raison que l’on recommande l’utilisation d’une serre pour protéger toute la plantation.

Choisir votre pompe à eau en fonction de la taille de votre culture hydroponique

En culture hydroponique, la pompe à eau est utilisée pour permettre l’oxygénation de la plante en eau, mais aussi pour garantir la distribution de la solution nutritive à celle-ci. Puisque l’objectif poursuivi est de réaliser une bonne récolte, il est important de choisir les dispositifs à utiliser en tenant compte de la taille de la culture. Ainsi, si vous avez pour projet d’installer un jardin hydroponique chez vous, vous devez choisir une pompe à eau de taille moyenne.

En effet, retenez qu’un tel espace ne nécessite pas un grand débit d’eau pour alimenter les plantes surtout si vous optez pour la culture des plantes de petite taille telles que les brèdes ou les herbes aromatiques. Par contre, si le débit d’eau fourni par la pompe est important, vous pouvez adopter le système de goutte-à-goutte en vous servant d’un robinet. Pour une culture hydroponique chez vous, vous pouvez choisir une pompe avec un débit de 1000 litres par heure et ayant une capacité de remonter de 1,40 m.

Si vous avez pour ambition d’exploiter un plus grand espace, notez que cela nécessitera plus d’eau. Dans ce cas, il vous faudra choisir une pompe à eau d’une grande puissance qui vous permettra de mieux gérer le débit d’eau. Gardez toujours à l’esprit que la culture hydroponique est axée sur la distribution équitable de l’eau et de l’oxygène dans toute la plantation. Ainsi, chaque plante doit recevoir sa part de solution nutritive. Nous devons rappeler que les pompes de grande puissance dépensent beaucoup d’énergie pour assurer la distribution. Pour pallier à tous types de dysfonctionnement surtout les pannes de courant, il faut prévoir une solution de rechange.

Hydroponie pH qui monte : que faire ?

Dans la culture hydroponique, le pH est l’un des éléments les plus indispensables pour avoir un résultat optimal. Elle recommande que le niveau du pH soit un peu plus proche de 6. Un pH qui dépasse ce niveau ou qui est très en dessous de celui-ci peut causer des dommages à la culture. Alors que faire quand le niveau du pH monte ? Si telle est votre préoccupation du moment alors vous êtes au bon endroit. Nous allons vous détailler dans cet article comment vous devez vous comporter quand le niveau du pH de la solution nutritive monte et ce qu’il faut faire quand c’est celui du substrat qui monte.

Qu’est-ce que le pH dans une culture hydroponique ?

Le pH de façon générale permet de déterminer le niveau d’acidité ou d’alcalinité d’une chose. Cependant, dans la culture hydroponique, le pH se rapporte au niveau d’ions hydrogène qui est dans la solution nutritive qu’on donne aux plantes. On retrouve également le pH dans le substrat utilisé dans la culture hydroponique. Cette donnée se mesure suivant une échelle de 1 à 14. On dit qu’une solution est équilibrée en pH quand cette dernière est au niveau 7. Ainsi, une solution en dessous de ce niveau est une solution acide et au-dessus de 7 elle est dite alcaline.

Que faire quand le pH de la solution nutritive monte ?

Avant de vous montrer comment faire face à un pH élevé dans une solution nutritive, nous devons préalablement vous parler de sa composition. En effet, vous devez savoir qu’une solution nutritive est composée de deux éléments intimement liés à savoir le pH et l’EC. Si l’EC augmente, le pH diminue automatiquement. De même, une baisse de l’EC augmente en même temps le niveau du pH. Ainsi, si vous remarquez que le niveau du pH est élevé c’est-à-dire dépasse ce qui est recommandé à savoir 6, vous ne devez pas paniquer. Il vous faut simplement ajuster la solution. Cet ajustement se fait par ajout d’un peu d’engrais dans le réservoir d’eau. Vous devez ajouter l’engrais jusqu’à ce que l’EC retrouve son niveau normal.

Que faire quand c’est le substrat hydroponique qui monte ?

Après vérification si vous remarquez que c’est le substrat hydroponique qui a augmenté, vous devez procéder par ajustement. Cependant, contrairement à l’ajustement de la solution nutritive, les avis sont partagés à ce niveau. Certains préconisent le retrait de tous les minéraux se trouvant dans l’eau. Or, ce procédé comporte un grand risque, car il peut endommager la culture. C’est pour cette raison que nous ne vous le recommandons pas.

Pour donc ajuster le niveau du pH de votre substrat, il faut utiliser des solutions qui ont une grande densité en acide. Dans ce cas, portez votre choix sur le vinaigre ou le jus de citron. En effet, leur forte densité en acide vous permettra de réduire le niveau du pH dans le substrat. Pour obtenir ce résultat, il vous faut diluer le jus de citron ou le vinaigre dans de l’eau afin d’avoir une solution unique. Ensuite, vous devez prendre cette solution pour arroser les plantes. Vous avez aussi la possibilité de l’ajouter directement dans le réservoir d’eau du dispositif hydroponique.

Hydroponie feuilles qui jaunissent : Que dois-je faire ?

Que cela soit en hydroponie où dans d’autres types de cultures un des plus gros problèmes auxquels nous faisons face est le jaunissement des feuilles. Là où pour les cultures ordinaires ces jaunissements peuvent provenir d’un arrosage trop important ou non, voire un manque d’exposition au soleil, la culture hydroponique s’en distingue. En effet, il y a davantage de facteurs qui peuvent faire jaunir vos feuilles. Cela rend alors la tâche plus compliquée et vous amène à vérifier tous les facteurs afin de combattre le problème. Il faut d’autre part noter que comme le pH est un facteur très important pour la bonne culture de vos produits, et que son taux optimal n’est pas le même pour toutes les plantes, il est impératif de le surveiller de très près et selon votre production.

Réguler le Ph

La première chose que nous vous conseillons de faire est de vérifier le Ph. En effet, ce dernier est l’élément le plus important pour une bonne culture en hydroponie. Un taux optimal vous permettra une croissance productive et de bonne qualité. D’autre part, un bon taux optimal permet une bonne assimilation de l’azote pour les plantes, ce qui favorise davantage la croissance de ces dernières. Il faut néanmoins se renseigner sur le taux optimal de pH pour la plante que vous cultivez, certaines en demandent moins que d’autres.

L’arrosage

Il est également important de ne pas arroser en continu. Afin de maximiser votre culture et éviter les jaunissements il est conseillé de faire des cycles d’arrosages. Car un arrosage trop intensif favorise le jaunissement des feuilles. Il est alors impératif que vous vous munissiez d’un testeur EC afin de gérer précisément l’engraissage.

Réguler l’humidité

L’humidité de la box est un autre élément très important. En effet si l’humidité mise en place est mal régulée pour la culture de votre plantation les feuilles jauniront automatiquement. C’est alors un facteur essentiel à vérifier.

Vérifier les billes d’argile

Une des choses souvent oubliée par les débutants dans la culture hydroponique est le tamponnage des billes d’argiles. En effet, il faut faire très attention à tamponne ces dernières et non les rincer. Le rinçage au-delà de ne pas suffire, il produit une montée de pH permanente. De ce fait, nous retombons sur le problème du Ph mal régulé, créant ainsi un cercle vicieux.

 

Ainsi, les 3 principales choses que vous devez absolument vérifier afin de stopper le jaunissement de vos feuilles sont le pH, la régulation de l’humidité et finalement tamponner les billes d’argiles. D’autant plus que ces éléments sont en soit interconnectés : une défaillance en amène une autre. Enfin, le plus important est de bien se renseigner sur les cultures hydroponiques avant de se lancer. En effet, une accumulation de tous ses problèmes peut vite se relever insurmontable pour quelqu’un n’ayant pas énormément d’expérience. D’autant plus que les plants peuvent garder des séquelles sur le long terme, et dans ce sens permettre une production moindre.

Hydroponie ou terre ?

Les partisans et les opposants débattent régulièrement – y compris chez les agriculteurs – des avantages et des inconvénients de la culture classique et de l’hydroponie.

Terroir contre durabilité et innovation?

Commençons par les avantages de l’hydroponie :

– elle permet de rendre les villes plus durables en y permettant la culture au cœur même des villes

– beaucoup moins de maladies à craindre, contrairement à la culture en terre. En effet, en terre, une plante peut être atteinte pas des champignons, des parasites, etc…

– elle convient pour nombre de légumes du potager (tomates, courgettes…)

– la culture hydroponique est plus propre : fini la terre partout. Un avantage décisif en ville, il est vrai.

On s’en doute, la culture en terre n’est pas en reste. Quels sont ses avantages ?

– c’est bien sûr la possibilité d’avoir une culture bio, culture qui n’est pas encore – pour l’instant – reconnue en Europe. La certification bio exige la relation au sol.

– Il n’y a pas autant de paramètres à vérifier comme on le fait pour la culture hors-sol (pH, hygrométrie…)
– beaucoup de plantes ne peuvent être cultivées qu’en terre.

Des pommes, des poires et des…

Ainsi qu’on vient de le voir, la culture en terre est la seule envisageable pour les arbres fruitiers, tels que les pommes, les poires, les cerises, etc…
De même, on trouve rarement des grands légumes tels que côtes de bettes, maïs ou plants céréaliers en hydroponie. Pour l’instant, avec ces plants-là, c’est toujours la terre qui a son mot à dire.

Et le goût, alors ?

Les légumes issus de l’hydroponie ont-ils une qualité organoleptique équivalente à ceux de la culture classique ? Certaines études ont montré des teneurs en principes actifs supérieurs dans les cultures hydroponiques par rapport aux cultures classiques. C’est notamment le cas pour les plantes aromatiques et médicinales.

Quid des légumes cultivés hors saison, quand il y a moins de soleil ? Il suffit de penser aux légumes de plein air contre légumes en serres qui vivent avec lumière et chauffage artificiels.

Ah, ils manquent les légumes du soleil ! D’ailleurs, ne dit-on pas qu’ils sont «  gorgés de soleil ? »

Prenons les pastèques, par exemple : vous avez forcément goûté les saveurs sucrées, rafraîchissantes d’un fruit frais. Et vous vous êtes dit : c’est incomparable ! C’est forcément le terroir, ce goût !

D’autres facteurs à prendre en compte

C’est le soleil et la chaleur qui donnent la saveur aux fruits et aux légumes. Ainsi, les fraises cultivées en ville peuvent être aussi bonnes que celles des champs. Les deux cultures ont chacune leurs avantages. Car ce n’est pas une question hydroponie / terre, finalement, mais plutôt saison / hors saison. Il existe bien de délicieuses tomates issue de l’hydroponie. Mais est-ce confirmé par des experts ? Des restaurants gastronomiques, des grands chefs ont pris le virage « hydroponie » depuis belle lurette déjà et nous régalent avec leurs saveurs issues de petits producteurs hydroponiques. Pas les grandes fermes hydroponiques verticales de Paris ou de Courbevoie, mais de petites fermes hydroponiques.

Et ça marche ! Une explosion de saveurs, confirme Lionel B, un habitué du Cr… à Lyon.

Hydroponie et aéroponie : quelle différence ?

Vous connaissez l’hydroponie, mais maintenant on vous parle d’aéroponie. Alors, oui, hydroponie et aéroponie ont bien en commun d’être des cultures hors-sols : les deux types de cultures se passent de terre pour leur croissance.

Une évolution de l’hydroponie

L’aéroponie est une évolution, en quelque sorte, de l’hydroponie. Tout comme le sont l’aquaponie et la bioponie.

Dans l’aéroponie, les plants sont suspendus. Les racines sont à nue, contrairement à toutes les autres techniques de culture. Elle fait totalement l’impasse sur le substrat de la plante. En lieu et place de substrat tels que billes d’argile, laine, les racines de la plantes sont pulvérisées d’une brume de solution nutritive. Celle-ci contient de l’oxygène, des gouttelettes d’eau et des nutriments.

Encore le domaine de prédilection des chercheurs et des disrupteurs

Parce que les racines sont à nue et alimentée exclusivement par la brumisation, l’aéroponie est idéale pour étudier la plante au plus près. Des études et programmes de recherche sont menées dans ce sens. Le plus avancé est celui de la NASA qui teste la nutrition des plantes pour ses programmes spatiaux. D’autres programmes, tels que l’INRA ou encore le Centre international de la pomme de terre, visent à étudier la morphologie des racines afin d’optimiser la pousse.

Une culture toujours plus technique

L’aéroponie est davantage technique que les autres cultures. Clairement, l’aéroponie est à la pointe en matière de recherche agronome. On arrive là au cœur des besoins de la plante. Mais c’est une approche technique : ventilation, chauffage, éclairage, hydrolyse, hydratation…

Des besoins qui d’ailleurs nécessitent un suivi plus poussé de facteurs tels que le pH, la température, l’hygrométrie.

100% partout : qui dit mieux ?

La technique promue par l’aéroponie offre une disponibilité 100% en eau, 100% en nutriments et 100% en oxygène pour la plante. Difficile de faire mieux en la matière !

Elle permet entre autres un bouturage beaucoup plus rapide, même par rapport à ses homologues, l’hydroponie ou la bioponie.

L’aéroponie, marque, à cet égard, l’aboutissement de recherches agronomiques.

Limites

Mais ses détracteurs soulignent que c’est la technicité qui domine sur le vivant. Un milieu aéroponique est très aseptisé. La plante est désincarné de toute vie. Les plantes évoluent en effet dans un environnement aseptisé, quasiment sans maladie, encore plus que l’hydroponie ou la bioponie.

D’autre part, parce que les racines sont à nue, il est essentiel pour la plante d’éviter les maladies, mais aussi les pannes de matériel, les coupures de courant prolongée qui lui seraient fatales.

Aujourd’hui, elle est – il est vrai – perçue comme une culture disruptive. En 2020, aux Etats-Unis, moins de 0,2% des cultures sont aéroponiques, selon le Ministère de l’agriculture américaine.

Potentiel

Mais l’aéroponie affiche une santé insolente. Il s’agit en fait là d’un marché en forte croissance (+23% en moyenne), sur la période 2021-2027, avec des chiffres encore plus marqués aux Etats-Unis et en Asie du Sud-Est.

Et puis, ne représente t-elle pas une formidable opportunité pour lutter contre la fin dans le monde ?

Quand changer l’eau en hydroponie

Avec la culture à terre, on ne se creuse pas les méninges à effectuer des tâches avec délicatesse. Il n’y a pas à se casser la tête à vérifier le débit de l’eau, la lumière et tant d’autres paramètres. Par contre, quand on opte pour l’hydroponie, il faut bien suivre à la lettre les dispositions nécessaires afin d’obtenir un résultat optimal. Le plus important concerne la gestion de l’eau, qui est à la base le moyen des transports des éléments nutritifs à chaque plante. Donc, il faut bien se préparer alors à faire le suivi en eau de sa structure afin de bénéficier d’une bonne récolte au moment de la cueillette.

Un changement selon la configuration de votre installation

À titre de rappel, si on laisse l’eau dans une structure durant 2 ou 3 semaines, cela peut provoquer plusieurs effets de nuisance à une culture hydroponique. Donc, changer l’eau à un intervalle régulier permet d’empêcher la croissance des champignons et des bactéries et la suraccumulation des nutriments nutritif. En outre, le choix de la configuration du système entre aussi en jeu quand on parle de changement d’eau. Si l’installation est plus exposée à la lumière et à la chaleur, cela va entraîner une évaporation rapide de l’eau. Dans ce cas, il faut être vigilant afin que le dispositif ne manque pas d’eau. Si vous plantez plusieurs types de plantes, la consommation d’eau ne sera pas les mêmes pour chacune d’eux. Donc, il y a forcément plus de consommation avec cette configuration. La croissance des plantes affecte aussi la consommation et le changement d’eau. Plus les plantes se mettent à grandir, plus, elles consomment plus d’eau. Donc, une vérification périodique s’impose aussi afin de maintenir le niveau d’eau au sein de la structure.

Un changement d’eau dicté par le pH

Pour assurer une culture hydroponique optimale, le pH de l’eau doit être proche de 6. Donc, il faut vérifier régulièrement cette mesure par un testeur afin d’ajuster le pH au bon niveau. Il est aussi conseillé de faire usage d’un liquide ou d’un additif permettant de réguler le pH efficacement quand ce dernier n’est pas à son niveau recommandé. Cette pratique assure une économie d’eau, mais la régulation du pH n’est pas une solution pérenne. C’est mieux d’opter pour le changement d’eau dans le réservoir, quand le pH change constamment et anormalement.

Un minimum de connaissance scientifique

Le succès de votre culture hydroponique dépend de l’optimisation de l’utilisation de l’eau. De plus, économiser de l’eau devient une habitude avec cette technique agricole. Toutefois, l’apprentissage de la base de la pratique chimique et végétal semble incontournable pour assurer le bon fonctionnement du système et s’offrir un meilleur résultat lors de la récolte. Plusieurs facteurs sont donc à surveiller en termes de changement d’eau si vous tenez à la qualité de votre culture. Il s’agit de l’exigence du pH, la configuration de votre système hydroponique, le type et la quantité des plantes cultivées ainsi que leur croissance. Le respect de tous ces paramètres garantit un rendement élevé de votre système sans se soucier des limites imposées par le type de sol.

Comment faire germer des graines en hydroponie

Plusieurs méthodes de culture existent dans ce monde que ce soit pour planter des fleurs ou cultiver des légumes. La plus prisée demeure la culture classique ou la culture en terre. Toutefois, les techniques se développent vue que l’espace cultivable se rétrécit progressivement et afin de mieux soutenir la protection de notre environnement. C’est pour cela que l’hydroponie commence à se faire remarquer. Elle permet de mieux exploiter les espaces même en ville, car on n’a pas besoin de sol dans cette pratique agricole. Il suffit d’une bonne solution nutritive. Mais afin de réussir sa culture hydroponique, il faut aussi bien maîtriser les techniques de germination pour ne pas travailler inutilement avec des plantes peux productives ou en mauvaise santé.

Les éléments à prendre en compte pour faire germer des graines en hydroponie.

Il est important de bien préparer le projet afin d’aboutir à un résultat optimal sans perdre de temps. Quelques éléments sont à prendre en compte afin d’assurer cette satisfaction. Il faut donc se munir préalablement de ces matériels suivants :

  • Cube de laine de roches
  • Serre
  • Testeur PH
  • Liquide permettant de réguler le Ph et EC
  • Lumière
  • Solution nutritive
  • Graines

Guide de germination en hydroponie

Tout d’abord, il faut réhydrater les graines dans un récipient d’eau (verre ou autres récipients selon la quantité de graines à germer) à un PH de +/- 6 durant 12 heures de temps selon la taille des graines. Ensuite, il faut bien rincer le cube de laine de roche avec la solution nutritive. Ce procédé permet de bien enrichir le substrat pour la germination à venir. Dans ce cas, c’est fortement conseillé de mieux choisir la solution nutritive selon les besoins de la plante. En général, il faut maintenir l’EC aux environs de 1 et le PH devrait être proche de 6. La laine de roche doit être humide et ne pas mouiller au point de voir les semis pourrir. Quand tous ces dispositifs sont bien préparés, il n’y a plus qu’à déposer avec délicatesse la graine dans le substrat à 0.5 cm de profondeur (la profondeur dépend aussi des graines choisies). Le maintien d’une température constante demeure aussi une condition sine qua non afin d’obtenir un résultat probant en culture hydroponique d’où l’utilisation d’une serre. En effet, que ce soit en culture classique ou en hydroponie, les graines ont besoin d’une température moyenne de 20° Celsius. Il est important de vaporiser régulièrement la laine de roche sans pour autant le tremper totalement. Dans 4 jours environs, on s’attend à voir l’apparition des premières feuilles. Après, vous constater l’apparition des racines. Ces dernières devront être bien protégées de la lumière afin d’éviter leur dégradation. Elles sont photosensibles à la lumière. Enfin, quand la plante présente suffisamment de racines, il faut la rempoter délicatement dans le substrat préalablement sélectionné et préparé.

Vous n’avez plus qu’à cultiver alors vos plantes ou vos légumes chez vous, même si vous habitez en ville ou dans un espace restreint en adoptant la culture hydroponique. Plus besoin de manipuler la terre, fini donc les mains sales avec cette technique innovante.

Quelle lampe pour faire de l’hydroponie ?

Vous êtes un fan de la culture hydroponique ? Vous souhaitez dénicher la meilleure lampe pour exécuter votre activité hydroponique ? Pas de panique, nous avons exactement ce qu’il vous faut. Nous vous proposons une astuce imparable pour trouver une bonne lampe. Vous pourrez même dorénavant savoir quels types de lampes éviter.

La puissance d’une bonne lampe d’hydroponie

Lors du choix de votre lampe d’hydroponie, le critère primordial à prendre en compte est la puissance de celle-ci. Vous devrez donc opter pour une lampe dont la puissance est parfaitement adaptée à votre installation. Pour vous y retrouver, nous vous conseillons de suivre l’estimation suivante.

Considérez que pour un espace de moins de 1 m2, une lampe d’une puissance comprise entre 250 et 350 W est amplement suffisante. Par contre, pour un espace de 1 m2, il faut compter une lampe d’une puissance comprise entre 400 et 550 W. Pour les espaces de plus de 1 m2, une lampe de 600 à 900 W est suffisante.

Les lampes adaptées à la culture hydroponique

Dans le domaine de l’hydroponie, plusieurs lampes sont utilisables. Il s’agit essentiellement des : lampe HPS, lampe MH, les LEDS, le néon…

Les lampes HPS

De leur nom complet « lampe de Haute Pression Sodium », les lampes HPS sont les plus connues du marché. Elles existent sous deux formes : les lampes HPS de croissance, les lampes HPS de croissance et de floraison. Dans le cas d’une lampe de croissance et de floraison, vous remarquerez que le spectre jaune est chargé d’une teinte bleue.

En fonction de vos besoins et de votre espace, vous devrez choisir celle qui vous convient. Cependant, nous conseillons de prendre une lampe HPS de croissance et de floraison. Elle sera plus polyvalente. Les lampes HPS existent suivant plusieurs puissances : 250 W, 400 W, 600 W, 1000 W.

Les lampes MH

Les lampes MH (Metal Halide) sont prisées pour la croissance qu’elles apportent aux plantes. Elles simulent la lumière de jour en émettant généralement des spectres blanc ou bleu. Cela offre un développement compact à vos plantes.

Bien qu’elles ne soient pas aussi efficaces que les lampes HPS, elles n’en sont pas moins négligeables. Il faut noter qu’elles disposent d’une bonne photosynthèse. Vous pourrez en trouver sous les puissances suivantes : 250 W, 400 W, 600 W, 1000 W.

Les LEDS

Les LEDS sont réputées pour leurs capacités à reproduire la lumière naturelle diffusée par le soleil. Elles vont plus loin en simulant la luminosité en toute saison. Ce type de lampe a la particularité d’offrir une multitude de possibilités à son utilisateur.

Les LEDS ont également la possibilité de s’adapter aux besoins des plantes cultivées. C’est sans compter que ce type de lampe est doté d’une bonne longévité pouvant aller jusqu’à 10 ans.

Le néon

Les néons sont des lampes d’hydroponie célébrée pour leur capacité à ne pas dégager beaucoup de chaleur. Elles conviennent aux plantes en début de croissance ou en début de floraison.

En réalité, tout dépend du type de spectre que votre lampe possède. Ici, vous avez le choix entre des lampes de 24 à 250 W. C’est ce qui justifie que ces lampes soient parfaitement adaptées aux petits espaces.

Les lampes à éviter en hydroponie

Dans le domaine de l’hydroponie, il est bon de savoir quel type de lampe utiliser. Mais il est encore mieux de maîtriser toutes les lampes à impérativement éviter. Pour vous aider à y arriver, nous avons fait une sélection spéciale de lampes à ne pas utiliser.

Il s’agit :

  • Des lampes à vapeur de mercure haute pression
  • Des lampes à incandescence
  • Des lampes basse pression de sodium

Faire de l’hydroponie avec poisson

L’hydroponie est une technique de plantation hors-sol qui consiste à cultiver une plante sans avoir recours au traditionnel terreau. Si cette technique vous séduit, laissez-nous vous sublimer encore plus en vous apprenant que vous pouvez la réaliser avec des poissons. Pour y arriver, vous aurez besoin des informations cruciales que nous mettons à votre disposition dans cet article.

Le concept de l’hydroponie avec poisson

Plus connue sous le nom d’« aquaponie », l’hydroponie avec poisson est un écosystème structuré en circuit fermé. Il combine l’élevage de poisson à la culture végétale hydroponique. Il se fonde sur des bactéries naturelles générées par le cycle de l’azote, afin de transformer les déjections des poissons en nourriture pour les plantes.

Le principe est relativement simple. Les excréments des poissons infiltrent de l’urée, du potassium, du phosphore et de l’ammonium. Toutes les bactéries se trouvant dans le bassin transforment les composantes de ces excréments en nitrate. Les plantes du bassin puisent ce nitrate afin de se nourrir.

À leur tour, elles purifient l’eau des poissons. Il faut comprendre que les plantes et les poissons de cet écosystème se côtoient dans une dynamique gagnante gagnante. Les poissons ont besoin de l’eau purifiée par les plantes. Celles-ci ont besoin des nutriments provenant des matières fécales des poissons.

Les précautions à prendre pour faire de l’hydroponie avec poisson

Le point crucial à prendre en compte avant de vous lancer en hydroponie avec poisson est le climat. Si votre habitat est soumis à un climat tropical, vous n’avez pas de soucis à vous faire. Si tel n’est pas le cas, il vous faudra prendre quelques précautions primordiales à la réussite de l’activité.

Lorsque vous ne jouissez pas du bon climat, nous vous conseillons de faire votre activité de culture en intérieur. Optez pour un bâtiment totalement en phase avec les quatre saisons. Prévoyez également un système d’éclairage et de chauffage adaptés.

Les équipements nécessaires pour faire de l’hydroponie avec poisson

Comme toute activité, l’hydroponie avec poisson nécessite un certain nombre d’accessoires. Au nombre de ces équipements, nous avons : les bacs, les tuyaux, la pompe à eau et le substrat.

Les bacs

Vous devez choisir des bacs proportionnels à la taille de l’aquarium. Nous vous conseillons d’opter pour des bacs de petite taille si vous êtes un débutant. Cela vous permettra d’avoir un système plus simplifié.

Les tuyaux

Les tuyaux vous permettront de faire circuler l’eau dans tous les bacs. Ici, aucune taille n’est spécifiée. Vous n’avez qu’à vous fier à vos goûts.

La pompe à eau

Ici, vous devez accorder une réelle importance à la pompe choisie. Celle-ci doit impérativement être adaptée au volume d’eau qui sera déplacé.

Le substrat

Pour le substrat, plusieurs choix s’offrent à vous. Vous pouvez choisir entre : le gravier, les billes d’argile, le sable, le polystyrène expansé, la mousse… Vous pouvez également décider de vous en passer.

Petites astuces pour une hydroponie avec poisson réussie

Afin d’être habitués à ce genre de système, nous vous conseillons de commencer par un petit dispositif. Cela vous permettra de mieux cerner le concept. Il faudrait compter entre 5 et 6 semaines pour toute l’installation du dispositif.

Misez sur la qualité de l’eau en veillant à avoir une eau bien oxygénée avec un niveau de nutriment bien évolué. De plus, il faut que l’eau utilisée soit à une température adéquate.

Comment faire pousser des tomates en hydroponie ?

Comme de nombreux fruits, la tomate a la possibilité d’être cultivée en hydroponie. La culture de la tomate a de nombreux avantages. En effet, l’un des nombreux avantages de l’hydroponie c’est qu’elle permet une productivité importante de la culture et la protection des plantes contre des nuisibles. Ainsi, vous aurez davantage de tomates et les protégerez de certaines maladies.

Or, la question essentielle est : comment fait-on pour faire pousser des tomates en hydropnie et quels sont les avantages ?

Comment la culture de la tomate en hydroponie se déroule-t-elle ?

Tout d’abord. Il est important de noter que la culture hydroponique des tomates est plus compliquée que pour d’autres plantes. En effet, elles ont besoin de plus de surveillance, d’intrants ainsi que d’un éclairage parfait. D’autant plus que les tomates sont vulnérables à de nombreuses bactéries qui peuvent mettre en danger la culture.

Par la suite, vous devrez installer votre culture à l’intérieur, comme dans une serre.  La première étape consiste à faire germer les graines dans un plateau en matière destiné à l’hydroponie. Une fois germées, il faut éclairer vos graines avec une lumière artificielle puis déplacer vos plantes dans la serre. La difficulté se trouve dans le fait que la pollinisation des fleurs se fait manuellement par vous-même. Il est important de souligner que afin de suivre le même cycle que celui de la saison, vous devrez régler la température et la lumière afin que la culture suive une bonne croissance.

Que faut-il prendre en compte pour réaliser une culture efficace ?

Quatre facteurs sont très importants et doivent être sérieusement pris en compte.

En premier lieu il y a la lumière. Les tomates sont très dépendantes de la lumière dans leur bonne croissance. Elles ont besoin d’au moins 8 à 10 heures par jour et lorsqu’elles sont mûres, elles ont besoin d’environ 8 heures d’obscurité.

Le deuxième facteur est la température. En effet, les tomates supportent très peu le froid. La température idéale pour la culture des tomates est entre 13° et 29° C.

Troisièmement, les tomates sont des fruits qui ont besoin d’éléments nutritifs très équilibrés. Ainsi, vous pouvez acheter des mélanges spécifiques pour les tomates afin de maximiser vos rendements. Concernant le pH, l’idéal pour les plantes est un pH aux alentours de 6.

Quatrièmement, la pollinisation est un élément considérable, sans elle il n’y a pas de fruits. Il vous faudra alors être très précautionneux quant à la pollinisation, étant donné que c’est vous qui la contrôlez.

Pourquoi devriez-vous cultiver vos tomates en hydroponie ?

Comme nous l’avons énoncé plus haut, les tomates sont très vulnérables aux nuisibles. Ainsi, étant à l’intérieur toute l’année et étant totalement sous contrôle, la culture est moins susceptible d’être attaquée par des parasites. Ajoutons à cela que vous pourrez avoir des tomates toute l’année avec un rendement élevée grâce à l’efficacité de la culture hydroponique. Ce qui est un très gros avantage et une alternative quant à la difficulté de trouver des tomates fraîches durant la période hivernale.

D’autre part, se faisant à l’intérieur et étant à l’abri des nuisibles, la culture n’a pas besoin de l’utilisation de pesticides : ce qui est écologique.